Playlist Remixes Pop par DJ Bruno Catala

Remixes Pop Par DJ Bruno Catala Remixes Pop Souvent, les remix d’artistes pop assez connus correspondent à une volonté de leur maison de disques de toucher le “public club” pour faire connaître et vendre un peu plus leur artiste, tout en essayant de grignoter ce qu’ils peuvent du gâteau, de ce qu’il y a de pognon généré par la musique électronique de danse. On file des briques à des réalisateurs américains, par ailleurs potentiellement très bons, pour faire une version remix de Céline Dion. Et c’est là qu’on obtient généralement un seul bon morceau : la version dub, dans laquelle on entend plus Céline, ou à peine, seul quelques petits bouts de voix coupés et balancés dans plein de delay. C’est le remix ultime, celui qui complètement flingué le morceau original, ha ha ha. Sur la grande question existentielle, “Peut-on faire un remix disco avec n’importe quelle chanson ?” les philosophes n’ont pas fini de débattre. 1 David Bowie – Love Is Lost (Hello Steve Reich Mix) On peut dire qu’il s’agit d’un remix surprenant, ici orchestré par le new yorkais James Murphy du groupe LCD Soundsystem. Détail au milieu de cette toute cette odyssée, le sample de Ashes To Ashes. https://youtu.be/lyGO0IxAr4A 2 Fleetwood Mac – Dreams (Psychemagik Remix) Ce remix profite de la rythmique 4/4 du morceau original pour transformer une chanson pop raffinée en disco planant et narcotique. J’aime bien le découpage de la voix en petits morceaux ajustés, un bon vieux truc de sampling, mais réalisé de façon subtile et discrète. https://youtu.be/4e0zesbSScg 3 Nick Cave & The Bad Seeds – Red Right Hand (Mojo Filter Carne Creep-Out) L’archi-gothique Nick Cave est transposé sur le dance floor avec beaucoup d’audace par le britannique Mojo Filter. On est à des années lumières de l’original et c’est vraiment réussi. https://youtu.be/LMLZYoY3wIc 4 Happy Mondays – Hallelujah (Club Mix) Réalisé par Paul Oakenfold et Andrew Weatherall, deux DJs britanniques qui ont produit littéralement des tonnes de remix depuis 30 ans. Ce classique a bien mieux fonctionné que le single original des Happy Mondays, devenant “la” version du morceau. Amen. https://youtu.be/IAEcU-cxUGM 5 Prince – The Future (Remix) Super version réalisé par William Orbit et Mark Moore au tout début des années 90. Des passages dub avec beaucoup d’effets sur la voix. https://youtu.be/mGDe-HNTvW0 6 Simple Minds – Theme For Great Cities (Moby Remix) Remix simple et tout à fait efficace du morceau instrumental de Simple Minds. Le breakbeat funky est remplacé par une rythmique house. Quelques synthés et séquences achèvent d’ajouter des éléments disco au son trance du morceau. La version originale, ainsi d’ailleurs que tout l’album “Sons And Fascination”, a été réalisée par Steve Hillage de System 7. https://youtu.be/5A88wYVkP0Q 7 The Cure – Just Like Heaven (The Penelopes Remix) Une version pleine d’énergie dansante d’un morceau que tout le monde aime : on le pose sur les platines et ça marche à tous les coups. On est vraiment très loin de l’univers de garçon timide de Robert Smith. https://youtu.be/c63KopzScPI 8 DAF – Der Mussolini (Giorgio Moroder & Denis Naidanow Remix) Un morceau que je ne m’attendais pas à entendre aussi bien remixé, notamment parce que le tempo de l’original est très rapide, beaucoup trop pour du disco ou même de la house. Merci la fonction Time Stretch et bien joué les deux remixeurs. https://youtu.be/Dm8gt2KZfdw 9 Kraftwerk – The Robots (The Mix) En 1991, Kraftwerk sort un album de nouvelles versions de leurs morceaux classiques, des versions house, qu’ils ont réalisé eux-mêmes. Une Kraftwerk 2G, intégrant les nouvelles données de la dance music (ils en sont d’ailleurs à la 3G actuellement, avec une nouvelle génération de versions apparaissant dans l’album live Minimum Maximum). https://youtu.be/FeXTZOSWIUU 10 Depeche Mode – Personal Jesus (12” Pump Mix) Réalisé par François Kevorkian, qui a mixé tout l’album Violator en 1989, j’aime bien ce remix deep et minimal de cette chanson inspirée par Elvis. https://youtu.be/a3rxH5ePCJ8 Playlist

L’année 1994 (2eme partie) par DJ Bruno Catala

L’année 1994 (2eme partie) par DJ Bruno Catala TOP 10 HOUSE/TECHNO 1994 En fouillant dans mes disques, je me retrouve avec une troisième playlist pour 1994, plutôt éclectique et variée, mais avec des morceaux que j’adore et qui m’ont fait vibrer durant ces intenses années Boréalis. Pourquoi s’en priver ? 1 Renegade Soundwave – Renegade Soundwave (Leftfield Remix) Cette énorme bombe fait toujours office d’OVNI dans le paysage sonore de 1994 : lent, gras, à la fois trance et tribal, ce remix concentre le génie du duo britannique Leftfield et excelle par son originalité. https://youtu.be/s5vctlL1qu0 2 Sandals – Feet (Night Slam VI) Un morceau qu’on a entendu sur tous les dancefloors de 1994. Ce remix réalisé par les écossais de Slam fut un hit underground majeur, avec un synthé qui rappelle un peu celui du morceau “Dirty” d’Underworld, en plus lourd. Très efficace, l’entrée de ce son propulsait à chaque fois la foule en transe. https://youtu.be/DotUmz9dQwo 3 Robot Man – Do Da Doo (Plastikman’s Acid House Remix) Un autre hit underground de l’année 1994. Réalisé par Richie Hawtin, ce remix long et planant, servi par une boîte à rythme funky et une TB 303 impeccable, reste un des sommets du son Plastikman. https://youtu.be/FMpr6xr8h0M 4 Hardfloor – Funalogue Les joyeux lurons allemands de Hardfloor, Oliver Bondzio et Ramon Zenker, originaires de la ville de Cologne, capitale de l’acid germanique, nous offrent ici un pur moment de fun électronique. Funky, drôle et sexy, Funalogue n’est pas leur morceau le plus connu, mais il reste un de mes préférés. Ultra-efficace, je l’ai toujours vu enflammer les dancefloors… de bons souvenirs. https://youtu.be/24eoF-1VcSc 5 System 7 – Sirènes (Marshall Jefferson Mix) Collaboration entre nos amis de System 7 (invités lors de la Boréalis 1994 dans les Arènes de Nîmes) et notre hero national Laurent Garnier (qui a participé aux deux Boréalis à Grammont), j’ai choisi ici la version remix de Marshall Jefferson, le DJ/réalisateur mythique de Chicago, avec un son House et un swing funky qui n’en finissent pas de me plaire. https://youtu.be/WRtJvKOmRiQ 6 Pizzaman – Trippin’ On Sunshine Ecrit et réalisé par Norman Cook, alias Fatboy Slim, sous le nom Pizzaman, ce morceau fut un hit mainstream au Royaume Uni, ce qui lui a valu d’avoir cette vidéo, qui n’a pas dû coûter cher, et qui résume bien la différence de moyens entre les petits labels de musique électronique et les grandes maisons de disques. https://youtu.be/OHwrAAxomew 7 Elevatorman – Funk & Drive (Non Stop Top Floor Edit) Dans la vie, il faut avoir des plaisirs secrets, des choses pas forcément de bon goût, mais qu’on aime quand même. Ce morceau en est un pour moi. Je l’ai découvert lors d’un after organisé par mes amis Steve Travell et Mark Auerbach du groupe Bump. C’est cheesy, c’est un peu vulgaire, mais ce morceau funky et hypnotique est une perle de hard house façon britannique à laquelle il est difficile de résister https://youtu.be/CzPpwe6WDLY 8 Love Inc – R.E.S.P.E.C.T Mike Ink, alias Wolfgang Voigt, est un réalisateur prolifique, lui aussi originaire de la ville de Cologne en Allemagne. Il a sorti beaucoup de bonne musique, usant de styles très différents, aussi bien acid house, ambient, minimal techno… et sous une multitude de noms, comme le projet Gas, un de ses plus connus, ou les maxis Studio 1, inspirés par le son de Basic Channel. Il fait partie des fondateurs de l’excellent label de musique électronique underground Kompakt https://youtu.be/Zz6NhROwf5Q 9 Secret Cinema – Timeless Altitude (Reckless Altitude Mix) Un autre hit underground de l’année 1994, réalisé par le hollandais Jeroen Verheij et sorti sur le label belge Music Man. Joué par tous les DJs de l’époque, et décliné sous de nombreux remix (dont un excellent par Hardfloor) j’ai choisi ce mix avec son breakbeat pour ce son qui rebondit et qui rappelle le style du néerlandais Speedy J https://youtu.be/nYpPtXeD01w 10 Model 500 – I Wanna Be There Collaboration entre Juan Atkins et Moritz Von Oswald, personnifiant l’improbable “axe” Detroit-Berlin, ce morceau reste un excellent souvenir de la soirée Pingouins au Temple à Nîmes. Je revois encore le dancefloor quand Juan a posé ce disque à la sophistication merveilleusement jazzy sur les platines. I wanna be there when you return : un de ces voyages dont on revient l’esprit et l’âme élargis. https://youtu.be/UtxmCVbUsdY Playlist