la tribu des pingouins

L’année 1993 (techno) par DJ Willy

TOP 10 TECHNO 1993

L’année 1993 a été une année importante pour moi. Ce fut d’abord le départ de Londres pour retourner dans ma ville natale : Montpellier.

Bye bye London et tous ses magasins de vinyles excellentissimes comme Fat Cat records et les soirées clubbing déglinguées.

Je croyais m’ennuyer à Montpellier mais les projets se sont enchainés à une vitesse folle.

le 1er festival des pingouins allait naitre un mois d’Aout 1993 tandis que personnellement avec mon collègue de toujours , Lee Grtz, nous lancions notre boutique de vinyles : Pinguins records.

1

D.J. G La Tortue ‎– Salinas

D.J. G La Tortue ‎– Salinas

Publié à l’origine sur Happy Beach Records (300 exemplaires), le label de Guillaume, ce titre est un souvenir de la célèbre plage baléare d’Ibiza.

Guillaume La Tortue était un DJ français notoire sous-estimé au début des années 90, l’un des meilleurs.C’est aussi le nom de son magasin de disques regretté:  Salinas.

À l’époque, Laurent Garnier ou Robert Leiner jouaient souvent ce titre …

Indiscutablement l’un des disques les plus précieux de toute ma collection.

2

Kosmic Messenger ‎– Soundscape

Kosmic Messenger ‎– Soundscape

Un excellent morceau from Detroit d’un artiste que je découvrais : Stacey Pullen.

Ce fabuleux EP «Soundscape» montre une conception musicale très mature. Soundscape est un classique de tous les temps à Detroit avec de beaux synthés, une ligne de basse élégante et des séquences de clavier sophistiquées.

À ne pas manquer!

3

Orbital ‎– Lush 3

Orbital ‎– Lush 3

Orbital aura définitivement marqué les débuts des années 90’s. Ce morceau en est une fois de plus la preuve.

4

Aphrohead AKA Felix Da Housecat ‎– In The Dark We Live (Thee Lite)

Aphrohead AKA Felix Da Housecat ‎– In The Dark We Live (Thee Lite)

Bon alors sur ce track on ne peut pas dire qu’on est dans la finesse mais alors …. quelle efficacité sur un dancefloor !!! Et un bonheur à mixer quand on est dj !

Mr Dave Clark délivre ici un remix dont il a le secret : tout en puissance et montée ravageuse , un kick venu d’ailleurs et une production énorme.

5

AFX ‎– Analogue Bubblebath Vol. 3

AFX ‎– Analogue Bubblebath Vol. 3

Le génie , Richard James aka Aphex Twin, continue de distiller ses morceaux hors normes.

Un kick Hardcore , des sonorités indus et d’un coup, sortie de nulle part, une mélodie contrastant avec le reste, pleine de mélancolie et tristesse.

Un mélange de 2 genres ….. ne peut laisser indifférent.

6

Marmion ‎– Berlin E.P.

Marmion ‎– Berlin E.P.

Schöneberg est l’un des rares cas où le remix est meilleur que l’original. L’original est ….. original et plutôt expérimental.

Le remix composé par Marcos López and Mijk van Dijk est devenu un classique des pistes de danse.

7

Choice ‎– Paris EP

Choice ‎– Paris EP

Choice était une collaboration en un « one-shot » entre Laurent Garnier et Shazz, avec l’aide de Ludovic Navarre en tant qu’ingénieur du son. C’est facilement pour moi l’un des plus grands disques techno jamais enregistrés.

Je ne me lasse jamais de celui-ci. La TB303 est tellement bien exploitée.

8

Plastikman - Spastik

Plastikman - Spastik

Ce track a révélé Ritchie Hawtin au plus grand nombre, il est un maitre étalon dans la catégorie techno minimale.

Créée avec rien de plus qu’une boîte à rythmes épileptique (la 808), Hawtin sera longtemps vénéré pour « Spastik ».

9

Underworld ‎– Mmm... Skyscraper I Love You

Underworld ‎– Mmm... Skyscraper I Love You

Un des premiers morceaux d’Underworld. Karl Hyde de Underworld a été inspiré pour écrire ce morceau après une promenade nocturne dans le Greenwich Village de New York.

Il travaillait dans la Big Apple à l’époque avec Debbie Harry et Chris Stein de Blondie.

Ce morceau n’a pas été un tube à sa sortie mais le début de la reconnaissance du groupe.

10

The Suburban Knight ‎– Nocturbulous Behavior

The Suburban Knight ‎– Nocturbulous Behavior

Cette sortie de Underground Resistance est dans le top cinq des plus grandes sorties techno du label (pour moi en tout cas). Ce son de Detroit est à l’image de sa ville, une production dure et de qualité pour le dancefloor « Warehouse », sombre et mélodique avec une mélodie perverse.

Un chef-d’œuvre absolu.